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| Premiers tirs au revolver 1874 (premiers déboires aussi) | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Premiers tirs au revolver 1874 (premiers déboires aussi) Dim 27 Aoû - 17:37 | |
| Depuis quelques semaines, je suis l'heureux propriétaire d'un revolver 1874 civil. En piochant dans les nombreux sujets consacrés à cette arme et à son aîné le 1873, je me suis attelé à le faire vivre.
Ma cartouche (rien de très original) :
- Douille de 44-40 recoupée à 19 mm. Le bourrelet n'est pas modifié (mon barillet accepte ces douilles sans problème). Les douilles sont dégrossies au coupe-tube. Ensuite, j'utilise le système LEE (douille montée sur une perceuse grâce à un shell-holder spécial et fraise munie d'une tige pilote qui sert aussi de jauge de longueur). - Amorce LP - Poudre : 0,8 gramme de PNF2 - Rondelle de carton de boîte de lait de diamètre 11 mm - Un peu de semoule - Balle spéciale 1873 achetée chez mon armurier (à priori balleurope)
Pour l'assemblage de la cartouche, j'utilise un jeu d'outils destiné au 44-40. J'ai été obligé de raccourcir le 2eme outil (expandeur de collet).
Premières difficultés
La mise en place des projectiles m'a causé pas mal de soucis. Comme vous le savez, ces balles de diamètre 11,5 mm comportent une base légèrement rétreinte (diamètre 11,0mm sur une longueur d'approximativement 3 mm) afin de pouvoir être montées sur des douilles destinées au calibre 44. Les balles manufacturées dont je dispose sont très irrégulières (bavures, ovalisation, etc…). Une fois le rechargement effectué j'ai constaté d'importantes différences dans les diamètres de collet (en gros de 11,8 à 12,0 mm). Conséquence : si les cartouches "minces" chambrent facilement dans le barillet, les cartouches "grosses" ne rentrent pas. Je suis d'autant plus déçu que mon revolver comporte des chambres très larges. Devant cette difficulté, j'ai repassé les cartouches qui ne chambraient pas dans le premier outil (sans aller jusqu'en butée). Ainsi, j'ai pratiqué une sorte de sertissage… Après ce traitement de choc, toutes les cartouches rentrent facilement dans le barillet.
Premiers tirs
Pour le premier tir, j'ai introduit une seule cartouche dans le barillet. J'ai amené cette cartouche en face du canon. Chien armé, une visée tremblotante (l'émotion sûrement), une pression sur la détente et baoum le coup part. La balle traverse la cible. Le pied quoi…
A la vue de ce succès, je décide de remplir le barillet de 6 cartouches. Et là, tout se passe mal : - Le premier coup ne part pas. - Sous l'effet du choc du chien 2 balles se dessertissent et bloquent la rotation du barillet. Je suis alors contraint de démonter le barillet. Balles et poudre tombent lamentablement. Snif !
Pas encore découragé, j'ai repris mes essais en ne mettant qu'une cartouche à la fois dans le barillet. J'ai pu tirer une trentaine de cartouche. Les résultats sur la cible ont été minables…
Des incidents
Durant ces 30 coups, j'ai souvent été souvent victime du même incident de tir : le coup ne part pas. L'observation des cartouches montre que l'amorce n'est pas suffisamment frappée par le percuteur solidaire du chien. L'amorce est à peine marquée. Etrangement, la marque d'impact du percuteur se situe à la périphérie de l'amorce. A titre de comparaison, sur les cartouches normalement parties l'amorce est frappée en son centre et la marque du percuteur est nette et profonde.
Des hypothèses, des solutions.
Visiblement, les balles ne sont pas suffisamment maintenues dans les cartouches. Ceci explique que le moindre choc les fait sortir de leur douille. Un sertissage plus énergique s'impose. Amoureux du 1873/1874 comment faites-vous pour que vos balles restent à leur place ?
Concernant les ratés de percussions, je fais l'hypothèse suivante : des frottements au niveau du barillet (conséquence de l'introduction de mes cartouches plutôt irrégulières) font que la chambre n'est pas parfaitement alignée sur le canon. Résultat, le percuteur frappe sur la périphérie de l'amorce…
Je ne suis sûr de rien. Seule petite certitude lorsque j'introduis 6 douilles vides dans le barillet, mon revolver fonctionne parfaitement (les logements d'amorce sont bien centrés sur le trou de passage du percuteur).
Pouvez-vous m'aider à résoudre mes difficultés ? |
| | | luis perenna cal.58
Nombre de messages : 373 Age : 67 Localisation : Nancy Date d'inscription : 20/08/2005
| Sujet: Re: Premiers tirs au revolver 1874 (premiers déboires aussi) Dim 27 Aoû - 18:02 | |
| Bonjour,
Pour le sertissage voir mon post dans le sujet voisin concernant les balles rondes. Mon outil règle à la fois, la tenue de l'ogive dans la douille et le diamètre du collet. Ceci dit, pour le diamètre irrégulier du collet, il est effectivement possible de repasser les douilles montées dans le premier outil. J'ai également noté que le réglage du 3ème outil a une grande importance à ce niveau. Au début, j'avais le même problème que toi. J'ai ensuite réglé le poussoir plus haut (outil CH-Tools du Hussard), de façon à ce que la douille monte assez haut dans l'outil, celui-ci étant légèrement conique, le collet s'en trouve resserré.
Pour les ratés de percussion, tu dois voir facilement si l'amorce est bien alignée face au percuteur en regardant par le trou du percuteur à l'armé.
De toutes façon, il n'est pas bon que les douilles frottent sur le rempart. Il te faut éliminer ce problème. Pour en être sûr, tire à vide des douilles amorcées sans poudre ni ogive. Si elles percutent sans problème tu auras ta confirmation.
Par contre s’il existe un fort jeu au barillet, même à vide, il faut le supprimer (généralement usure du linguet ou doigt élévateur). | |
| | | Steph Rab cal.12
Nombre de messages : 1109 Age : 60 Localisation : e Breizh, 22 Date d'inscription : 07/12/2004
| Sujet: Re: Premiers tirs au revolver 1874 (premiers déboires aussi) Dim 27 Aoû - 18:05 | |
| salut, déjà pour le ressertissage après coup, oui: les balles tombent toutes seules à chaque fois que j'ai fait ça (ça tasse le plomb qui n'est pas élastique plus que le laiton qui lui, l'est.). Pour éviter les cartouches en biais ou gonflées, je me tape toutes les balles (Balleurope aussi) à la lime ou au cutter une par une pour les ébavurer avant montage Concernant ton défaut de percussion, moi ça serait plutôt le contraire: une percussion bien forte jointe au problème de fenêtre de percuteur bien large déjà développée par un collègue du forum. Le résultat est que l'amorce fait un gros bourrelet qui déborde dans le trou du percuteur et le seul remède est de tout démonter. Dans ton cas on dirait une faiblesse du doigt élévateur qui arrêterait de pousser dès qu'il y aurait une résistance (le frottement du culot de tes douilles contre l’arrière de la carcasse). | |
| | | rogers & spencer59 cal.58
Nombre de messages : 384 Age : 78 Localisation : nord, pas loin des baraques à frites Date d'inscription : 16/07/2006
| Sujet: Re: Premiers tirs au revolver 1874 (premiers déboires aussi) Dim 27 Aoû - 18:13 | |
| 1ére / il y a trop de jeu à ton barillet, tu dois revoir le doigt élévateur et en attendant, à chaque fois que tu vas armé le chien, tu toune légérement le barillet sur la droite et les amorces vont percuter au milieu. 2éme / tu mets des billes au lieu des balles profil d'origine et avec un maillet en caoutchouc, un coup dessus, surtout la même force et avec tes étuis de 44/40 tu n'auras jamais plus de probléme. 3éme / pourquoi mettre un carton entre la poudre et le couscous fin ? moi je ne mets rien car comme la charge, n'est pas compressée mais comprimée, il n'y a pas de probléme de mélange. en plus, fait une expérience: tu mets ta poudre, ta bourre de couscous, dans une dosette, tu secoue le tout et tu charge : tu vas voir que le coup va partir sans probléme | |
| | | marcopolo2b cal.58
Nombre de messages : 206 Localisation : from corsica Date d'inscription : 17/02/2005
| Sujet: Re: Premiers tirs au revolver 1874 (premiers déboires aussi) Jeu 31 Aoû - 11:11 | |
| - lolo577 a écrit:
- Depuis quelques semaines, je suis l'heureux propriétaire d'un revolver 1874 civil. En piochant dans les nombreux sujets consacrés à cette arme et à son aîné le 1873, je me suis attelé à le faire vivre.
Ma cartouche (rien de très original) :
- Douille de 44-40 recoupée à 19 mm. Le bourrelet n'est pas modifié (mon barillet accepte ces douilles sans problème). Les douilles sont dégrossies au coupe-tube. Ensuite, j'utilise le système LEE (douille montée sur une perceuse grâce à un shell-holder spécial et fraise munie d'une tige pilote qui sert aussi de jauge de longueur). - Amorce LP - Poudre : 0,8 gramme de PNF2 - Rondelle de carton de boîte de lait de diamètre 11 mm - Un peu de semoule - Balle spéciale 1873 achetée chez mon armurier (à priori balleurope)
Pour l'assemblage de la cartouche, j'utilise un jeu d'outils destiné au 44-40. J'ai été obligé de raccourcir le 2eme outil (expandeur de collet).
Premières difficultés
La mise en place des projectiles m'a causé pas mal de soucis. Comme vous le savez, ces balles de diamètre 11,5 mm comportent une base légèrement rétreinte (diamètre 11,0mm sur une longueur d'approximativement 3 mm) afin de pouvoir être montées sur des douilles destinées au calibre 44. Les balles manufacturées dont je dispose sont très irrégulières (bavures, ovalisation, etc…). Une fois le rechargement effectué j'ai constaté d'importantes différences dans les diamètres de collet (en gros de 11,8 à 12,0 mm). Conséquence : si les cartouches "minces" chambrent facilement dans le barillet, les cartouches "grosses" ne rentrent pas. Je suis d'autant plus déçu que mon revolver comporte des chambres très larges. Devant cette difficulté, j'ai repassé les cartouches qui ne chambraient pas dans le premier outil (sans aller jusqu'en butée). Ainsi, j'ai pratiqué une sorte de sertissage… Après ce traitement de choc, toutes les cartouches rentrent facilement dans le barillet.
Premiers tirs
Pour le premier tir, j'ai introduit une seule cartouche dans le barillet. J'ai amené cette cartouche en face du canon. Chien armé, une visée tremblotante (l'émotion sûrement), une pression sur la détente et baoum le coup part. La balle traverse la cible. Le pied quoi…
A la vue de ce succès, je décide de remplir le barillet de 6 cartouches. Et là, tout se passe mal : - Le premier coup ne part pas. - Sous l'effet du choc du chien 2 balles se dessertissent et bloquent la rotation du barillet. Je suis alors contraint de démonter le barillet. Balles et poudre tombent lamentablement. Snif !
Pas encore découragé, j'ai repris mes essais en ne mettant qu'une cartouche à la fois dans le barillet. J'ai pu tirer une trentaine de cartouche. Les résultats sur la cible ont été minables…
Des incidents
Durant ces 30 coups, j'ai souvent été souvent victime du même incident de tir : le coup ne part pas. L'observation des cartouches montre que l'amorce n'est pas suffisamment frappée par le percuteur solidaire du chien. L'amorce est à peine marquée. Etrangement, la marque d'impact du percuteur se situe à la périphérie de l'amorce. A titre de comparaison, sur les cartouches normalement parties l'amorce est frappée en son centre et la marque du percuteur est nette et profonde.
Des hypothèses, des solutions.
Visiblement, les balles ne sont pas suffisamment maintenues dans les cartouches. Ceci explique que le moindre choc les fait sortir de leur douille. Un sertissage plus énergique s'impose. Amoureux du 1873/1874 comment faites-vous pour que vos balles restent à leur place ?
Concernant les ratés de percussions, je fais l'hypothèse suivante : des frottements au niveau du barillet (conséquence de l'introduction de mes cartouches plutôt irrégulières) font que la chambre n'est pas parfaitement alignée sur le canon. Résultat, le percuteur frappe sur la périphérie de l'amorce…
Je ne suis sûr de rien. Seule petite certitude lorsque j'introduis 6 douilles vides dans le barillet, mon revolver fonctionne parfaitement (les logements d'amorce sont bien centrés sur le trou de passage du percuteur).
Pouvez-vous m'aider à résoudre mes difficultés ? Tu vas me le ruiner ce 74 , lol, je t'ai déjà expliqué de ne plus mettre de PN dedans . tu connais mes recettes de rechargement, que ce soit PN ou PSF, l'important est le sertissage de l'ogive sur la douille, je n'ai jamais chanfreiné le collet de mes douilles en 44-40, et n'ai jamais eu un problème d'ogive balladeuse , je pense que cela contribue à la bonne tenue de l'ensemble. il est vrai que les ogives balleurope c'est de la chien lit, mais elles ont le mérite d'exister...essayes de reprendre tes chargements sans chanfreiner tes étuis, quitte à voir se découper une petite rondelle de plomb lors du sertissage de ton ogive et tiens nous au courant... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Premiers tirs au revolver 1874 (premiers déboires aussi) Jeu 31 Aoû - 14:13 | |
| Merci pour vos conseils, je vais tenter de les appliquer. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Premiers tirs au revolver 1874 (premiers déboires aussi) | |
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| | | | Premiers tirs au revolver 1874 (premiers déboires aussi) | |
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