mitrailleuse Requa Billinghurst

en reconstitution Civil War, on parle souvent de la mitrailleuse Gatling qui n'a joué aucun rôle au cours de ce conflit, mais beaucoup moins des autres modèles, il faut dire que l'emploi de mitrailleurses lourdes
était totalement inconnu des états majors à l'époque et que les rares exemplaires de mitrailleuses sont restés confinés à des rôles obscurs de defense d'un point.
notre groupe avait reconstitué une Requa, composée de 25 canons de .56 tirant en salve plutôt qu'en rafale, l'avantage de cette arme c'est qu'aucune pièce mécanique n'était mise en oeuvre pour le tir, donc pas d'incidents de tir.(ici en allemagne en reconstitution en 1994)

Impressionante machine!!! Petites questions : comment se fait la mise à feu, tire-t'elle a blanc ou du plomb?

houlàlà !!! impressionnant, ça fou les miquettes

le fonctionnement est le suivant :
-introduction d'une plaque de 25 cartouches par la culasse
la cartouche n'a pas d'amorce mais une fine lumière au culot
-fermeturer de la culasse à l'aides des poignées
-la culasse comporte une saignée sur tute sa longueur reliée aux 25 lumières correspondant aux canons
-déposer une trainée de poudre fine dans la saignée
-placer une amorce sur le percuteur situé aucentre de la culasse
-la percution de l'amorce met le feu à la poudre dans la saignée et fait partir les 25 coups en quelques secondes

Concernant notre modèle : les canons ont été élaborés à partir de tubes d'acier étiré de diamêtre 17mm int /22m/m ext, ils sont lisses et n'ont jamais été éprouvés pour le tir à balles

En reconstitution, nous utilisons des cartouches de 14 m/m de chasse dont on a retiré l'amorce, un opercule pour le logement d'amorce en papier clope, 4 grammes de PN, un opercule en carton puis sertissage.
nous disposons de 10 plaques de 25 coups,

La Requa était mise en oeuvre par 3 servants, à l'époque on donnait la cadence de tir pour 7 plaques/minute soit 175 coups minute

L'emploi de cet engin était limité à tenir des points de passage obligé comme un pont par exemple

Bravo !
Trés belle reconstitution d' une machine de guerre !

Si tu pouvais me donner quelques photos ou des schémas de la culasse ça serait super .

quelques photos de modèles d'époque, nous n'avons pas eu la possibilité d'obtenir des plans détaillés

Merci !

J' avais lu dans des bouquin qu'il y avait des machines de ce genre pendant la C.W . Mais je ne voyais pas bien à quoi elles pouvaient ressembler .

c'est du pur De Vinci cet engin!

ça y ressemble effectivement, la seule nouveauté c'est le chargement par la culasse

c'est une belle évolution d'une arme médiévale, le ribaudequin..., avant Léonard

Bilbaron a écrit:

c'est une belle évolution d'une arme médiévale, le ribaudequin..., avant Léonard

on va arriver à remonter jusqu'à l'empire Chin

Ca laisse toujours rêveur ces engins d'artillerie faites de toutes pièces par des passionnés. Chapeau, surtout qu'il a été construit avec peut de documentation. Serait-il possible de voir d'autres photos du monstre actuel ?

Pour ceux que ça interesse, tout sur la billinghurst Requa

http://www.virginialighthorse.freeservers.com/catalog.html

Voiçi un super site sur les premières mitrailleuses .
De la guerre de sécession en passant par la guerre de 1870 jusqu' à la 1ére guerre mondial .
http://pageperso.aol.fr/mitraille123/Historique/HistoriqueIndex/Historique.htm

Effectivement, Les « obusiers de Richmond » ont été partiellement constitués de miliciens noirs. Ils ont participé à l'action lors de la bataille du 1er Manassas où ils ont actionné la batterie No. 2. En outre deux noirs du « régiment », un libre et un esclave, ont participé à la bataille, et témoigne: « Beaucoup de personnes de couleur ont été tuées dans l'action », John Parker, un ancien esclave.
Le congrès confédéré n'approuvera pas l'enrôlement officiel des noirs comme soldats (excepté comme des musiciens), jusque tard vers la fin de la guerre.
Enrôlés en début de guerre comme véritables combattants, le congrès obligera les régiments à faire marche arrière et à reléguer ces Américains noirs à exécuter des fonctions de soutien comme l'on dirait dans l'armée d'aujourd'hui: servant, body guard, etc....
Mais sur le terrain, c'était une histoire différente. Beaucoup d'officiers confédérés n'ont pas obéi aux directives des politiciens. Ils ont fréquemment enrôlé des noirs avec les critères simples, " vous combattrez ": On parlera alors d'un-authorized soldier.
L'historien Ervin Jordanie, explique que « des unités biraciales » ont été fréquemment organisées « par le gouvernement confédéré local et des commandants de milice d'Etat en réponse aux menaces immédiates sous forme d'unités compilées… ». Dr. Leonard Haynes, un professeur afro-américain à l'université méridionale, indique, « quand vous éliminez le soldat confédéré noir de l'image d'Epinal représentant l'armée sudiste, vous avez éliminé une partie de la réalité historique du sud. » Pendant que la guerre se terminait, la confédération a fini par prendre des mesures progressives afin d'intégrer les noirs comme troupes de soutien de leur armée. La volonté par les états confédérés de "colorer" des troupes, copiées sur les troupes de couleur nordistes, est venue trop tard pour être réussie.

Cette partie de l'histoire du sud est entrain d'exploser en ce moment aux Etats Unis, cette image allant en contradiction avec l'histoire officielle, qui ne peut admettre qu'un noir se batte contre l'anti6esclavagisme. Beaucoup d'historiens de couleur ont lancé cette tendance à explorer ce qu'on avait oublié: C'est qu'ils étaient en majorité volontaires ces combattants, pour defendre leur pays, comme lors de la guerre de la révolution.