question, boulet de canon

voila alor enfaite ya une question qui me tracasse,
les boulets de canon de l'époque explose t'il?

quelle epoque?

l'époque où on tirait des boulets de canon sans doute

Il a existé dans la marine (je ne connais pas l'artillerie terrestre) une pluralité de projectiles .
Les boulets n'etait pas d'ordinaire explosible (il faudrait que je retrouve mes bouquins la dessus)
J'ai retrouvé, moi, en plongée sous marine archeologique, des canons et de nombreux boulets. Entre autre on distingue:
le boulet en acier, en pierre, le boulet ramé a chaine ou a barre tiré par 2 canons simultanés, le boulet rouge (chauffé dans un four, allez visiter le fort Lallate en Bretagne, il y en a un),
et le boulet explosible qui existait en 2 modeles, un qu'il fallait allumer avant d'y bouter le feu, puis un autre qui s'emflammait avec la decharge principale.

sérieusement, je crois que c'est apparu au XVIIe, sous Louis XIII.

Les boulets de canon n'xplosent pas , par contre il y a
les bombes qu'on tire avec le mortier , les artilleurs de
Nouvelle France s'appellent les "gentishommes cannoniers-bombardiers "

gentilshommes, car ils doivent savoir lire, écrire et compter
pour calculer les trajectoires .

Les bombes de mortier , c'est un vaste sujet très intéressant .
on en viendrait pas a bout dans une discussion .
Mieux vaut aller directement sur les bouquins .

Nom de dieu! Mais,... mais tu a raison!!
Je confond mortier et canon ?!?!

chui beta

enfaite je posai cette question car souven dans les filme jenre LE PATRIOT quand ya un boulet qui arrive par terre ca fai une explosion....




merci bien pour ces rèponsses

Es-tu sûr qu'il s'agisse d'une explosion ?
Je ne m'y connais pas mais ne serait-ce pas tout simplement la terre qui se soulève sous l'effet d'une onde de choc (un peut comme avec les météorites) ? Je ne pense pas que le boulet soit suffisamment rapide mais bon.
Je laisse l'explication aux experts

non car il ya a des flammes .....

certains boulets etaient creux et contenaient une substance similaire à la poix,enflammée au depart du coup...

mountain54 a écrit:

certains boulets etaient creux et contenaient une substance similaire à la poix,enflammée au depart du coup...

ouai possible... merci

Le Patriote .... ah ... c'est un film de fiction....
c'est divertissant mais ce n'est pas de la documentation
historique .
A propos ... avez vous remarqué que le héros ,
un Virginien , a de la vaisselle verte en grès de St Onge
sur sa table au début du film ? La même que dans le film
" Nouvelle France " .

là,Tourblanche,tu chipote sur les details!!


je n'ai pas encore vu ce film...

St Onge,c'est une marque moderne?

"...là,Tourblanche,tu chipote sur les details!! ... "

M.... , ça se voit tant que ça ?


Le grès de St Onge , français , typique du XVIII e siècle

C'est un copain potier qui l'a faite , il a expliqué
a l'accessoiriste que c'était typiquement français
mais le gars trouvait ça trop joli , et comme le contrat
était lucratif, difficile de refuser .

J'adore les détails dans les films historiques .

et connaisseur et plus!!

bravo!!

Il existe des boulets fait de deux demi coques et soudées a la forge qui pouvaient être chargé avec de la poudre avant qu'on ne referme la petite ouveture avec un petit coin en bois tendre

avec le départ du coup le coin se transforme en braise et celle ci boutte le feu a la charge au bout d'un certains temps

d'apres ce que j ai lu la dessus parfois ça pouvait péter en vol parfois pas du tout parfois seulement quelques instants apres l'impact au sol

période d'utilisation il semble des la guerre de 30 ans

mais il est vrai que c est essentiellement pour les mortiers

pour un canon on cherchait plustot une densité de section forte d'ou boulet plein!

par contre il y aura effectivement un enorme soulèvement de terre à l'impact

on peut faire un test un fusil une balle ronde et on tire dans la terre (idéalement 15° sous le niveau de l'horizontale) là joli effet

déconseillé hormis sur une étendue sans habitations! attention aussi aux éventuelles ricochets de la balle!

mais c est instructif

Artilleur vivant , artilleur savant .

La théorie de Darwin a son meilleur.

Mort aux inbéciles .

durant la guerre civile américaine, 1861/1865, on utilisait plusieurs types de munitions pour l'artillerie

-le boulet plein destiné à briser des ouvrages solides
-le boulet creux contenant de la poudre noire mise à feu par un "fuse" sorte de mêche lente qui s'allumait au départ du coup et que l'on coupait en fonction de la durée de combustion determinant le moment de l'explosion, un boulet qui explose en vol fait plus de dégats qu'au sol.
-le grape-shot, sorte de grosses chevrotines enserrées entre des rondelles de bois
-le canister, boite de fer blanc contenant de la grenaille, pour le tir direct sur l'infanterie

" grape-shot" et " canister " , en français c'est
de la mitraille , c'est connu depuis le 16 e siècle .
C'est la munition du pierrier , surtout du
pierrier a" boête " ( boite )

C'est le général Lepic à la bataille de Eylau en 1807 qui s'était adressé à ses grenadier en commandant une charge à la baïonnette sur les batterie russes : " Têtes hautes grenadiers, la mitraille c'est pas de la merde "

...tout une époque

Citation :

C'est le général Lepic à la bataille de Eylau en 1807 qui s'était adressé à ses grenadier en commandant une charge à la baïonnette sur les batterie russes

Grenadiers oui, mais à cheval!!! Et de la garde s'il vous plait!!




Le jour d’Eylau, le régiment est placé sous les ordres de son colonel major, Lepic. Les boulets russes qui se fraient sans difficulté un chemin au milieu des flocons, enlèvent hommes et bêtes. Soudain, une voix s'élève, dominant le fracas. C’est Lepic qui hurle : « Haut les têtes, la mitraille n'est pas de la merde ! »
La charge suit de peu ces vigoureuses paroles. Cependant la neige qui tombait avec abondance ne permettait plus de reconnaître la direction qu'il fallait suivre; après avoir exécuté quelques mouvements il se trouva enveloppé par l'armée russe. Les grenadiers à cheval bousculent l'infanterie russe, mais, perdus dans la tourmente de neige, se retrouvent cernés.

Un officier russe se détache et, courtoisement, prie Lepic de se rendre. Sommé de se rendre, il répondit au parlementaire en montrant ses grenadiers : « Regardez ces figures, et dites-moi si elles ont l'air de vouloir se rendre. » Néanmoins, Lepic, connaissant tout le danger de sa position, s'adresse en ces termes à ses grenadiers : « Amis, il faut vaincre ou mourir aujourd'hui, nous avons trois lignes d'infanterie à renverser. Beaucoup d'entre nous y resteront sans doute; mais dût-il n'en retourner qu'un seul pour porter la nouvelle, l'honneur du corps et celui de notre étendard seront sauvés. »

A ces mots, les grenadiers s'écrièrent : « La charge ! la charge! et nous passerons ! » Lepic se forma alors en colonne serrée par pelotons, ordonna' la charge et culbuta successivement les trois lignes russes, sans autre perte que celle de six hommes dont un officier ; lui-même reçut dans la mêlée deux coups de baïonnette et un coup de crosse sur les genoux qui l'empêchèrent pendant quelque temps de monter à cheval sans aide. Le corps qu'il venait de traverser se trouvait alors aux prises avec les Français; ceux-ci voyant arriver sur eux une cavalerie qui débouchait du centre des colonnes russes, la crurent ennemie, l'accueillirent à coups de fusil et tuèrent deux grenadiers et quelques chevaux.

Cependant Lepic parvint à se faire reconnaître et le feu cessa. L'Empereur qui, depuis plusieurs heures, ne savait ce qu'étaient devenus les grenadiers de la garde, témoigna toute sa satisfaction, et nomma le colonel général de brigade, en conservant ses fonctions de major, et y ajouta une dotation de 30 000 francs. Fait baron d’Empire en mai 1809, il est de toutes les autres campagnes (Espagne, Russie, France).