Bonjour
Si mes souvenirs sont sont bons le "sperm oil" est l'huile contenu dans la
tête des cachalots, ce n'est pas vraiment une huile mais l'on s'en sert pour la lubrification. Si ton anglais est correct voici l'article :
sperm oil, liquid wax obtained from the sperm whale, or cachalot, and related marine mammals. It flows readily, is clear, and varies in color from pale yellow to brownish yellow. Chemically it is not a true oil. It is secured from the blubber and from a huge cavity in the whale's head (this oil cavity helps the whale keep part of his head above water for breathing). A solid wax, spermaceti, is extracted from the oil by filtration and treatment with potassium hydroxide. The oil is an excellent lubricant, especially for watches and other delicate instruments, and is used as a dressing for leather, to protect plants from insects, in tempering steel, and in making soap.
sperm oil, liquid wax obtained from the sperm whale, or cachalot, and related marine mammals. It flows readily, is clear, and varies in color from pale yellow to brownish yellow. Chemically it is not a true oil. It is secured from the blubber and from a huge cavity in the whale's head (this oil cavity helps the whale keep part of his head above water for breathing). A solid wax, spermaceti, is extracted from the oil by filtration and treatment with potassium hydroxide. The oil is an excellent lubricant, especially for watches and other delicate instruments, and is used as a dressing for leather, to protect plants from insects, in tempering steel, and in making soap.
Personnellement je ne préferais pas l'utiliser étant partisan de la fermeture de la chasse à la baleine mais il existe un produit de substitution qui en a les m^mes propriétés :
Quel rapport y a-t-il entre un arbuste originaire du désert nord-américain de Sonora et les cachalots ? Explication.
C’est à cheval sur la frontière du Mexique et de l’Arizona que pousse le jojoba (prononcez « hohoba » en mexicain, le « j » est aspiré), un buisson qui va peut-être révolutionner la planète ! À première vue, il n’a pourtant rien d’extraordinaire. Ce n’est guère qu’un arbuste de un à deux mètres de hauteur au feuillage coriace d’un vert grisâtre, rappelant celui de l’olivier. Des fruits brunâtres ressemblant à des glands pendent sous ses rameaux. Chacun contient, visible à travers l’enveloppe desséchée, une grosse graine brun foncé, blanche à l’intérieur : la graine qui sauve les baleines !Lorsque les Indiens vivaient encore ici, ils utilisaient la plante à des fins alimentaires et médicinales. La graine grillée était écrasée et servait à préparer une boisson ressemblant au café. On peut la manger telle quelle mais elle est amère. L’huile qu’elle contient servait à assouplir le cuir, à brûler dans les lampes, à s’enduire le corps et les cheveux et à guérir les blessures. Les Espagnols le découvrirent au XVIe siècle et le nommèrent « jojoba », d’après le nom apache « hohowi ».Les botanistes, quant à eux, lui ont donné le curieux nom de Simmondsia chinensis, bien qu’il n’ait strictement rien à voir avec l’Extrême-Orient : il s’agit d’une erreur car des échantillons de plantes en provenance de Californie se trouvèrent un jour mélangés avec ceux qui venaient de Chine…Les scientifiques américains remarquèrent que l’huile extraite de ses graines donnaient une cire liquide, douée de propriétés exceptionnelles. Le fait était d’autant plus intéressant que l’arbuste était parfaitement adapté à la sécheresse du désert et pouvait vivre plus de cinquante ans. Il fallut pourtant attendre jusqu’en 1960 pour que l’on prenne réellement conscience de son potentiel. Il faut dire que l’on utilisait depuis le XVIIIe siècle un produit semblable à l’huile de jojoba, le « blanc de baleine » ou spermaceti, extrait de la cavité crânienne du cachalot. Cette huile, vite devenue indispensable dans l’industrie des lubrifiants et des cosmétiques, était alors produite en quantité suffisante pour que personne ne songe à la remplacer. La chasse à la baleine était d’ailleurs une activité très lucrative pour les pays qui s’y adonnaient…
Au secours du cachalot
Avec ses vingt mètres de longueur et son poids de cinquante tonnes, le cachalot est un géant des mers. Il se distingue des autres grands cétacés par son énorme crâne qui représente parfois plus du tiers du poids total de son corps – son nom vient du portugais « cachola », qui signifie « caboche ». La plus grande partie de sa boîte crânienne est remplie d’une masse de muscles et de tissus conjonctifs contenant une substance huileuse, le spermaceti. Il semble que cet organe serve à modifier la densité du corps, de sorte que le cachalot soit toujours en état d’équilibre durant ses plongées – qui peuvent durer une heure et demie et l’emmener à plus de deux mille mètres de profondeur. Les cachalots sont chassés pour leurs os, dont on fabrique des engrais, pour l’ivoire de leurs dents ou « scrimshaw », que l’on sculpte, pour le fameux ambre gris, concrétion provenant de leur intestin, utilisé comme fixatif en parfumerie, et pour le spermaceti. Il s’agit d’une cire très pure, blanche et onctueuse, stable et d’une grande viscosité, un cachalot en produit entre deux et cinq tonnes. On l’utilise industriellement pour fabriquer des crèmes, des pommades, des suppositoires, du rouge à lèvres et différents cosmétiques. Ses qualités de résistance aux pressions et aux températures élevées permettent de l’employer dans les lubrifiants spéciaux. Mais les cachalots disparaissent. Rien qu’en 1966, on en tua vingt-cinq mille ! En 1970, face à ce danger d’extinction, les États-Unis décidèrent un embargo sur les produits baleiniers, applicable en 1971. Ils ouvrirent en même temps un programme de recherches et d’expérimentations pour trouver un substitut à l’huile de cétacé. Les succédanés synthétiques s’étant montrés soit de qualité inférieure, soit d’un coût prohibitif, soixante produits naturels, végétaux ou animaux, furent passés au banc d’essai. Le jojoba en sortit vainqueur.
Des qualités extraordinaires
L’huile de jojoba est très différente des autres huiles végétales connues, formées de triglycérides. Il s’agit en fait d’une cire liquide, composée d’esters d’acides gras insaturés et d’esters d’alcools à longue chaîne organique. De couleur jaune clair, elle possède une agréable saveur de noisette et ne rancit pas, car elle est insensible à l’oxydation. Elle peut se conserver vingt-cinq ans sans altération. Elle garde sa viscosité à haute température, même après des chauffages répétés et à des pressions élevées, ce qui lui confère des qualités de lubrification exceptionnelles. On peut l’extraire par simple pression mécanique à froid des graines, avec un équipement standard. Il est également possible d’employer des solvants (benzène, hexane, tétrachlorure de carbone, etc.) pour exprimer la totalité de l’huile. L’huile de jojoba présente naturellement une grande pureté et ne nécessite pas de raffinage pour la plupart de ses applications. On l’utilise avant tout comme additif dans les lubrifiants, du fait de l’exceptionnelle constance de sa viscosité. Les huiles ainsi améliorées permettent d’augmenter la durée de vie des pièces mécaniques subissant de fortes contraintes et réduisent considérablement la fréquence des vidanges nécessaires. Ainsi aux États-Unis fabrique-t-on un lubrifiant automobile qu’on ne doit vidanger que tous les 32 000 kilomètres ! Les cosmétiques représentent également un débouché important. La cire liquide de jojoba pénètre dans la peau sans laisser de sensation grasse. Grâce à sa forte teneur (50 %) en insaponifiables qui permettent aux cellules du derme de fabriquer un collagène donnant à la peau l’élasticité de la jeunesse, elle est considérée comme un des facteurs anti-vieillissement les plus efficaces. L’huile de jojoba est aussi un très bon protecteur solaire (d’équivalence 5) – grâce à quoi elle pourrait aussi remplacer l’huile de tortue verte utilisée dans les huiles solaires. Elle régularise le flux séborrhéique et se montre efficace en cas d’acné. Quelques gouttes sur la peau ou les cheveux les nourrissent et les revitalisent, quel que soit leur type. Enfin, on ne lui connaît pas d’effets nocifs, du moins lorsqu’elle est extraite à froid. De nombreuses firmes de cosmétiques l’utilisent déjà dans leurs produits de luxe. À l’état hydrogéné, l’huile de jojoba peut être utilisée pour la fabrication de cires lustrantes, en remplacement de la cire d’abeille, dont le prix a récemment augmenté. Le marché du jojoba est potentiellement très prometteur. On estime que les lubrifiants pourraient à eux seuls en utiliser 1,3 millions de tonnes par an, alors qu’on n’en produit guère actuellement que 30 000 tonnes. De nombreux essais de cultures ont donc été entrepris dans les pays où le jojoba peut pousser, surtout en Californie, en Israël, en Australie et au Soudan. Mais on pourrait le cultiver sous tous les climats subtropicaux secs du globe. Sa culture se montrerait particulièrement intéressante dans les pays en voie de développement au climat sec car le jojoba pousse dans des lieux arides et permet de combattre la désertification. Son extraction et son traitement industriel étant relativement simples, ces pays pourraient obtenir facilement leur huile de graissage, s’affranchissant ainsi d’importations coûteuses. Enfin, la nécessité d’une main-d’œuvre nombreuse pour la récolte, trop chère dans les pays développés, ne serait pas un obstacle à sa culture dans le tiers monde. Non content de sauver les cachalots et les tortues, le jojoba pourrait aussi aider les hommes à vivre mieux. Souhaitons que cette modeste plante des déserts prenne rapidement la place qu’elle mérite.
En effet depuis 1971 l'importation d'huile de baleine est proscrite aux Etats Unis.
Si ces quelques infos peuvent t'aider
Bon tir
Ranger50